Carla, 18 ans, le nouveau visage des jeunes bénévoles

Publié le : 20 février 2020
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Jeune, passionnée, désireuse d’être utile, de servir, à 18 ans, Carla est le nouveau visage des bénévoles de l’Armée du Salut. Active aux soupes de nuit, mobilisée auprès des migrants, elle nous parle de son engagement et des raisons qui l’ont encouragé à s’investir. Entretien.

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Carla, 18 ans, le nouveau visage des jeunes bénévoles
Nom, prénom témoignage
Carla
Détail sur la personne
Bénévole à l'Armée du Salut
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Comment a commencé votre histoire avec l’Armée du Salut ? 

Carla : Après une première expérience dans une autre association en 2016 pour le réveillon du 31 décembre où j’ai servi des repas pour des personnes défavorisées, j’ai ensuite voulu m’engager dans une association pour faire le même type de mission. L’été 2019, j’ai choisi d’être bénévole à l’Armée du Salut car elle offrait la possibilité d’apporter une vraie aide et de consacrer du temps aux personnes défavorisées. La deuxième raison pour laquelle je me suis engagée : c’est la flexibilité. L’Armée du Salut s’adapte à mes disponibilités. Etant en études supérieures, je ne peux pas m’investir sur un rythme régulier et l’Armée du Salut propose des engagements libres.

Quelles sont missions que vous réalisez ? 

C. : J’ai commencé par une mission de service du repas le soir, aux Soupes de nuit de l’Armée du Salut à Paris, dans le 10ème arrondissement (Les soupes de nuit de l’Armée du Salut, vidéo). Entrée, plat chaud, dessert et boisson chaude, tous les soirs, plus de 400 personnes précaires, isolées et surtout sans abri viennent prendre un repas complet. Nous sommes 12 à 15 bénévoles pour assurer le service. Je participe aux Soupes de nuit une ou deux fois par semaine. En décembre 2019, j’ai participé aux fêtes de Noël organisées dans un établissement de la Fondation de l’Armée du Salut à Paris. C’était le 24 décembre à midi et j’ai servi les plats. Outre mon engagement, cela m’a beaucoup plu de préparer la salle, les plats, la décoration, les cadeaux, l’accueil des personnes. C’était un moment de partage et de joie. J’y ai passé un agréable moment. Dans les prochains jours, je compte m’investir dans la distribution des petits-déjeuners aux personnes migrantes, à la Porte d’Aubervilliers (dans le nord de Paris). Une nouvelle découverte !

 

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On peut tous réaliser des petites actions qui peuvent apporter à une aide précieuse

Qu’est-ce que vous avez, justement, découvert en vous engageant comme bénévole ?

C. : J’ai pu constater à travers mon engagement que la plupart des autres bénévoles sont mobilisés non par obligation mais par réel altruisme. J’ai pu observer que les bénévoles forment une équipe volontaire, dynamique, bienveillante et prête à tout pour aider. Les missions sont donc effectuées avec le plaisir et l’envie d’aider. Ce qui rend les tâches plus appréciables. J’ai découvert que les personnes que nous servons nous sont très reconnaissantes. « Merci pour ce que vous faîtes » a soufflé une personne en difficulté venue aux Soupes de nuit en voyant des jeunes impliqués et cela m’a particulièrement touchée.

Quels regards portez-vous sur l’engagement bénévole aujourd’hui ?

C. : Aujourd’hui, je suis fière de faire partie de l’Armée du Salut et j’encourage mes proches à s’engager aussi. J’aimerais pouvoir sensibiliser un plus grand nombre de personnes. Etant étudiante en communication, j’aimerais pouvoir faire connaître davantage l’Armée du Salut et ses missions et de pouvoir contribuer à l’épanouissement des personnes défavorisées en m’engageant davantage dans les activités d’aide. Jeunes, adultes, personnes âgées, je pense que nous sommes tous concernés par l’engagement bénévole. On peut tous réaliser des petites actions qui peuvent apporter à une aide précieuse.
 

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