Témoignages

A Montpellier, la Fondation de l’Armée du Salut accueille des jeunes qui rencontrent des difficultés dans leurs apprentissages et sont souvent stigmatisés par la société. Maeva, éducatrice spécialisée auprès de ces jeunes, nous explique comment elle et toute l'équipe de l'Institut Nazareth les aident à reprendre confiance en eux-mêmes.

Perte d’emploi, de logement, coincé dans la précarité pendant plusieurs années, Hassan n’a jamais baissé les bras. Il est aujourd’hui salarié en insertion à l’Armée du Salut de Lyon. Après un rude parcours de vie, il rêve de reconstruire sa nouvelle vie sereinement. Découvrez son témoignage. 

A la rue depuis plusieurs années, Pascal vit aujourd’hui dans une pension de famille de l’Armée du Salut à Reims. Aujourd’hui, il a retrouvé un toit et un lien humain. Il témoigne.

A l'approche de la fin de la trêve hivernale, plusieurs des 220 personnes (dont plus de 70 enfants) hébergées et accompagnées par la Fondation de l'Armée du Salut à Bondy, près de Paris, témoignent de leur parcours d'exil et de rue, de leur vie quotidienne désormais en sécurité et soutenue, et de leurs projets pour l'avenir.

Découvrez comment Alain, 48 ans, a été aidé par l'Armée du Salut. Après un séjour à la rue du fait d'un conflit familial et d'errance de foyers en foyers, il a trouvé dans les équipes de l'Armée du Salut de Lille, des personnes qui lui ont fait confiance.

Je travaillais comme aide-soignante au Maroc, 15 ans d’expérience, également en bloc opératoire. Je suis arrivée en France en 2023, j’étais isolée, je ne connaissais personne. J’ai habité un temps à l’hôtel, j’ai aussi été hébergée au Chapsa [de Nanterre], je me suis également débrouillée pour trouver d’autre solutions, chez des amis, dans des halls d’aéroport

J’ai 67 ans, je suis né à Marseille. En 2017, j’ai eu un AVC et j’ai été hospitalisé et soigné durant 6 mois pour réapprendre à marcher à parler. Avant cet accident de santé, j’étais maître-chien et je travaillais dans la sécurité. Comme j’ai perdu mon travail, j’ai été obligé de faire les démarches pour partir à la retraite. Entre-temps, j’avais donc perdu mon salaire, et je ne pouvais plus payer mon loyer, j’ai été expulsé de mon logement

Je m’appelle Mory et j’ai 16 ans. Je suis né en Côte d’Ivoire où je vivais avec ma mère et mon beau-père. Je n’ai pas de souvenir de mon père, car il est décédé dans un accident de la route quand j’avais deux ans. Mon beau-père avait un garage et a voulu que je travaille avec lui très jeune. Je n’avais pas le droit d’aller à l’école comme mes copains et ces copains se moquaient de moi à cause de cela. J’ai fui pour aller vivre chez un de mes oncles qui n’avait pas les moyens de m’envoyer à l’école.

Je m’appelle Axel, j’ai 26 ans et je viens des Pays de la Loire. J’ai perdu ma maman à 14 ans et ai dû m’occuper ensuite de mon père qui est parti en dépression, puis en hôpital psychiatrique. Nous étions propriétaire d’une maison en Mayenne, mais nous avons dû vendre la maison. De mon côté, j’ai obtenu un CAP de cuisinier à 17 ans et j’ai un peu travaillé dans la restauration. Après ? C’est la chute. Je suis parti en prison à 19 ans où je suis resté 4 ans.

A 35 ans, Viktoriia a vu la guerre de près, en Ukraine. Exilée en France, elle est devenue salariée de la Fondation de l’Armée du Salut. Aujourd’hui, elle enseigne le français aux réfugiés ukrainiens accompagnés par l’Armée du Salut au Havre.