Trois nouveaux candidats pour devenir officiers de l’Armée du Salut

Publié le : 6 septembre 2016
Texte présentation

Les salutistes de France et de Belgique se sont réunis au Palais de la Femme, à Paris, le dimanche 4 septembre 2016 pour accueillir trois nouveaux candidats. A l’issue de la session de formation d’une durée de deux ans (2016-2018) ils deviendront officiers de l’Armée du Salut. Une nouvelle vie les attend.

Mathilde, 27 ans « servante de Dieu en concentré », Etienne 25 ans « désireux d’annoncer l’Evangile », Stéphane, 37 ans « un baroudeur au grand cœur ». C’est en ces termes que David Vandebeulque, responsable des candidats pour l’Armée du Salut en France et en Belgique présente ces derniers. Les candidats qui ont désormais le grade de « Cadet » vont maintenant suivre une formation de deux ans, une formation qui a pour nom Les Messagers de l’Evangile.

Diplômés en économie sociale et solidaire et forts d’une expérience du travail social de terrain, les trois cadets ont touché du doigt la réalité du champ social dans différents postes d’évangélisation (paroisses) de la Congrégation de l’Armée du Salut. Le dimanche 4 septembre ils ont été acceptés pour devenir officiers.

Et pour devenir officiers de l’Armée du Salut, ils devront approfondir leurs connaissances et expériences dans le domaine spirituel et théologique grâce à une formation. Celle-ci « s’articule autour de trois axes : le savoir, le savoir-être et le savoir-faire », précise la Major Anne Thöni, chargée de la formation. « Jésus et ses apôtres avaient étudié depuis leur tendre enfance l’Ecriture et la Torah. Cela vaut aujourd’hui une Licence ou un Master », plaisantait-t-elle. Ils suivront donc des cours par correspondance dispensés par la faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine (Yvelines). « Une formation qui leur permet d’étudier en profondeur la Parole de Dieu afin de pouvoir, ensuite, l’enseigner aux fidèles, aux salutistes ou non-salutistes qui viendront dans les postes de l’Armée du Salut », note Sylvie Arnal, Secrétaire en Chef et Lieutenante-Colonelle de l’Armée du Salut en France et en Belgique.

L’axe du savoir-être se traduira par une formation à la discipline spirituelle pour apprendre à vivre une vie de sainteté et de prière.

La formation contient également une partie pratique qui consistera à faire intervenir les Cadets dans les postes de la Congrégation de l’Armée du Salut, à Paris comme en régions, à Dieppe et Rouen par exemple. Une intervention sur le terrain aussi appelée « exercices de champs de bataille » où ils mettront en pratique la théologie.

Apprendre à préparer un message biblique

Chaque Cadet sera accompagné par un officier de la Congrégation de l’Armée du Salut, qui l’aidera dans ses activités. « Au programme de cette session de deux ans dont une partie des cours aura lieu au Quartier Général de l’Armée du Salut France-Belgique, à Paris. Il y aura notamment un enseignement d’homilétique, pour apprendre à préparer un message biblique, grâce à l’exégèse d’un texte biblique, pour délivrer ce message pendant le culte du dimanche ainsi que le mettre en pratique dans la vie quotidienne », liste Sylvie Arnal. Ces cours seront dispensés par des officiers ou des salutistes.

A partir d’octobre 2016 et pendant huit mois, trois fois par semaine, les Cadets se rendront également à l’université Paris-Sud pour suivre une formation en aumônerie, afin de pouvoir exercer dans les établissements pénitentiaires, à l’hôpital ou dans les maisons de retraite.

Les mercredis soir, au moins deux fois par mois, ils participeront à la distribution des « Soupes de nuit », les distributions alimentaires de l’Armée du Salut ou à l’effort d’évangélisation aux postes de Paris (14e arrondissement) ou des Lilas (Seine-Saint-Denis).

Le berger de toute une communauté

En juillet 2018, les trois Cadets seront ordonnés et consacrés officiers de l’Armée du Salut et recevront leur affectation aussi appelée « ordre de marche ». Ils pourront ensuite travailler seuls ou aux côtés d’un officier déjà en place. « Ils auront pour principales responsabilités d’être avant tout le berger de toute la communauté du poste où ils auront été affectés, de nourrir spirituellement cette communauté, de l’accompagner », relève Anne Thöni.

L’officier prépare et organise aussi des activités en lien avec les enfants comme par exemple les porteurs de Flambeau (scoutisme salutiste) et l’école du dimanche, pour enseigner la Bible aux enfants.

A ces activités s’ajouteront des actions sociales de proximité comme la distribution de repas, de petits-déjeuners, les maraudes, la réception et la distribution de vêtements aux personnes en difficulté et l’organisation des Marmites de Noël. S’il fallait résumer en quelques mots la mission d’un officier de la Congrégation de l’Armée du Salut, une bonne définition serait de souligner l’importance d’être proche de sa communauté et d’aider les personnes à connaître Dieu.

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