Faire de sa rééducation l’occasion de ne pas rechuter

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Situé dans l’Ardèche, dans un cadre somptueux qui domine la vallée du Rhône, « le Château » de Saint-Georges-les-Bains est le seul établissement de la Fondation de l'Armée du Salut dédié à la rééducation de patients. Situé à proximité de Valence (Drôme), il accueille des patients adultes (hommes et femmes), orientés par les établissements hospitaliers et cliniques privées des environs . Du fait de leurs pathologies ou parce qu’ils vivent seuls, ces patients ont en commun de ne pas pouvoir immédiatement retourner vivre à domicile.  Grâce à un programme d'éducation thérapeutique, l'établissement leur propose de tirer profit de ce séjour, pour que les patients de plus de 75 ans découvrent les bons réflexes qui leur permettront de rester autonomes une fois revenus à domicile. Selon Santé Publique France, un tiers des personnes âgées de 65 ans et plus vivant à domicile chutent chaque année. Cette proportion s'élève à environ 40% chez les 80 ans et plus.
 

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Le Château » de Saint-Georges-les-Bains, propose un programme d'éducation thérapeutique
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Encourager l'autonomie

Vivre avec une maladie chronique (diabète, obésité, maladie respiratoire, cardio-vasculaire, neurologique…) lorsque l'on est âgé est loin d'être évident. Ainsi, 3 ateliers sont proposés dans le cadre de ce programme : la prévention des chutes, bien se nourrir et la question des médicaments. Ils reposent sur plusieurs séances qui se déroulent en groupe ou de manière individuelle.
 

Prévenir les chutes 

Avec l'âge, le risque de chutes augmente. Mais, avec quelques conseils et quelques bonnes pratiques, il est possible de les limiter. Un kinésithérapeute intervient dans l'établissement afin de montrer, par exemple, la prudence avec laquelle il faut monter ou descendre les marches lorsque la mobilité est réduite. Également, une des soignantes de l'établissement explique l'intérêt d'adapter facilement son logement en évitant les tapis, de ranger à proximité les objets du quotidien, évitant ainsi de risquer la chute en montant sur une chaise ou un escabeau. Ce sont là des bonnes pratiques auxquelles les patients âgés ne pensent pas forcément et qui limitent le risque de chutes.

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Le Château » de Saint-Georges-les-Bains, propose un programme d'éducation thérapeutique qui passe notamment par un bon usage des médicaments
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Bien se nourrir lorsque l'on est malade ou âgé

Parfois, l'âge ou la maladie entraîne une baisse de vigilance, de motivation ou encore d'idées pour bien se nourrir. Il est important alors de redonner du goût à ces personnes et de les inciter à mieux manger. Il faut savoir que, contrairement aux idées reçues, les besoins nutritionnels ne changent pas avec l'âge. À l'aide d'une diététicienne, les patients du Château réapprennent quelques bons réflexes pour mieux manger. Par exemple, pour ceux qui ont des repas livrés, les sortir des barquettes pour les mettre dans une assiette sur une table décorée. Autre astuce recommandée par les équipes du centre de Soins Médicaux et de Réadaptation (SMR)  de Saint-Georges-les-Bains : agrémenter les plats d'aromates, d'épices, de beurre pour relever le goût et les couleurs des plats. Ces choses toutes simples et faciles à mettre en place peuvent pallier le risque de dénutrition. Une précaution aussi est apportée sur l'usage des gâteaux et autres douceurs. Certes, elles apportent un réconfort immédiat et une facilité d'usage mais présentent un risque pour la santé, surtout lorsque l'âge ou la maladie rend davantage sédentaire.

Du bon usage du médicament

Les patients accueillis au SMR de Saint-Georges-les-Bains sont suivis médicalement et ont, la plupart du temps, des médicaments à prendre afin de soigner leurs pathologies. Les traitements médicaux sont donnés par les soignants tout au long du séjour mais, de retour à domicile, c'est plus difficile. Même si des piluliers peuvent être préparés par les pharmaciens, ils n'évitent pas, hélas, l'automédication. Il est alors important d'informer les patients sur le fait que, même en vente libre, un médicament n'est pas un produit ordinaire. Par exemple, il peut être bon de lire la notice ou bien encore de requérir le conseil d'un proche, d'un soignant ou d'une personne de confiance. Avec ces conseils, cet accompagnement et ces bonnes pratiques, le retour à domicile est facilité et les patients deviennent davantage autonomes dans leur vie quotidienne.

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